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Ces plastiques qui aident à grandir
La famille s’agrandit… Moment unique, magique, l’arrivée de bébé est un événement. Les parents veulent ce qui se fait de mieux pour le choyer, le chouchouter et surtout le protéger. Une naissance, c’est aussi une multitude de nouveaux objets, majoritairement en plastique, qui font leur entrée dans la maison.
Ces plastiques qui aident à grandir
Ces plastiques qui aident à grandir

Ces plastiques qui facilitent la vie au quotidien

Des fesses bien au sec

Si vous avez déjà changé un bébé, vous ne pouvez qu’avoir une pensée émue pour nos grand-mères. Les bébés étaient alors emmaillotés dans un grand linge de coton pas spécialement absorbant ni spécialement étanche et les machines à laver étaient encore rares. Regardez de près une couche jetable, c’est un véritable concentré de technologie. Que ce soit au niveau du choix des composants ou de l’assemblage des différentes pièces, on devine bien que rien n’a été laissé au hasard et que de nombreux ingénieurs se sont penchés sur la question.

Une couche jetable est constituée de quatre parties distinctes : le matelas, le voile de surface, l’enveloppe extérieure et le système de fermeture. Chacune assure une tâche bien définie. D’abord le matelas absorbant. C’est le cœur de la couche, celui qui lui permettra de remplir sa fonction. Le cahier des charges est lourd, très lourd puisqu’il doit garder les fesses de bébé au sec le plus longtemps possible et être doux au toucher. Longtemps utilisées, les fibres de cellulose issues du bois laissent la place à des polymères superabsorbants. Ce sont des polyélectrolytes comme les polyacrylates de sodium qui ont le pouvoir de transformer les liquides en une espèce de gel. Autre atout, Ils ne sont pas sensibilisants pour la peau, ni pour les muqueuses, et leur potentiel d’irritation est faible. Chaque couche « superabsorbante » en contient une quinzaine de grammes.

Au contact de la peau du nourrisson,  le voile de surface est constitué d’un textile à base de fibres de polypropylène. Il transfère l’urine vers le matelas absorbant tout en limitant l’humidité au contact des fesses de bébé. C’est lui qui est gage de douceur pour la peau du bébé. Reste l’enveloppe où là encore les polymères s’en donnent à cœur joie puisque l’étanchéité doit être parfaite tout en laissant passer assez d’air pour laisser respirer les fesses de l’enfant. Et pour compliquer le tout, est ajoutée à cette enveloppe toute une série d‘élastiques pour maintenir la couche en place sans que cela gène les mouvements du bébé et un système de fermeture (repositionnable ou pas) constitué d’un adhésif ou d’un velcro.

Biberon : encore des innovations !

Fini le  biberon en plastique ? Certainement pas d’autant qu’aujourd’hui le polycarbonate a laissé la place au polypropylène, un polymère bien connu. Même si les plastiques autorisent toutes les formes, les trouvailles et les innovations sont plutôt du côté des tétines. Et pour cause, une bonne tétine doit laisser s’écouler le liquide à une vitesse parfaite. Trop rapide, le bébé risque de s’étouffer, trop lente, il lui faudra s’acharner pour se nourrir convenablement au risque de s’épuiser. Ainsi la forme est particulièrement étudiée pour que bébé puisse contrôler le débit comme il le ferait en tétant sa maman. Cela à l’air de rien mais pour arriver à un tel résultat, les fabricant ont passé des heures à observer les bébés lors de la tétés. Et parce qu’il est très facilement moulable et assez rigide pour reprendre sa forme initiale, le silicone se généralise peu à peu en laissant de côté le latex.

Autre avantage de ce matériau, il est d’une grande neutralité car sans odeur ni saveur. Quant à sa transparence, elle est bien utile pour vérifier son état de propreté après lavage.

Matière résolument hi tech, le silicone entre désormais dans la fabrication du corps de certains biberons. Effet de mode ? Rien ne l’affirme car cette toute dernière génération de biberon, silicone oblige, dispose d’une paroi souple ce qui permet au bébé ou la maman d’exercer de petites pressions pour aider le lait à descendre. Désormais mon biberon se contrôle du bout des doigts !

 

 

Tire-lait/biberon : une alliance réussie

Certaines mamans font le choix d’allaiter leur bébé. A priori, le biberon ne les concerne pas. A priori seulement car les montées de lait ne sont pas régulières et comme un fait exprès, elles « surgissent » quand bébé dort où n’a pas faim. Heureusement, il existe des tire-lait, une sorte de pompe reliée à un biberon. Une fois tiré, le lait est directement stocké dans le réfrigérateur. Il ne restera plus qu’à le réchauffer. Tout est simple donc et pourtant ce banal objet du quotidien des mamans à lui aussi été le sujet de nombreuses études. C’est prouvé, une mère tirera son lait en plus grande quantité si elle est détendue et bien installée. Un tire-lait doit donc être à la fois ergonomique, confortable et efficace. Avec les plastiques et grâce à leur faculté de prendre n’importe quelle forme, le contrat est déjà partiellement rempli. Restait à le rendre confortable. Là aussi, la solution a été trouvée grâce au silicone dont la douceur au contact de la peau reste incomparable.

Pour les mamans qui allaitent, les fabricants de biberons proposent aussi toute une série d’accessoires allant du coussin d’allaitement garni d’un superabsorbant, aux coquilles en silicone qui protègent le mamelon souvent endoloris. Des accessoires, certes pas indispensables, mais qui leur rendent la vie beaucoup plus douce.

Une ribambelle d'accessoires 

Pour le bien-être du bébé, des dizaines de nouveaux objets vont peu à peu trouver leur place dans la maison.  Pour les parents, c’est un réel investissement ! Attentifs, ils voudront bien souvent ce qui se fait de mieux tout en lorgnant du côté du portefeuille. Disons-le tout net, sans les plastiques le budget des jeunes parents serait au bord de l’explosion. Les plastiques ont permis la fabrication à grande échelle d’accessoires de première nécessité, les rendant ainsi accessibles aux jeunes parents. Mais là n’est pas leur seul avantage, bien au contraire car ces matériaux modernes sont bien plus simples d’entretien, bien plus résistant et souvent nettement plus « douillets ». Matelas des tables à langer, baignoires, pots, transats, tapis d’éveil… la liste est longue ! Dernière tendance en date, les gigoteuses qui peu à peu se garnissent de douces fibres synthétiques qui une fois lavées, sèchent en quelques heures. La solution idéale pour les bébés qui ont tendance à régurgiter.

Un trône pour l'enfant roi

S’il est un domaine qui fait débat, c’est bien celui du siège auto. Regardez de près les forums des sites internet dédiés aux jeunes mamans, ce sont des pages et des pages d’avis sur tel ou tel modèle. C’est bien là la preuve de l’intérêt que portent les parents à la sécurité de leur rejeton. Marché très porteur, les fabricants poussent sans cesse la recherche pour toujours plus de sécurité et de confort. Dans ce domaine, les innovations abondent.

 

 

Un siège auto, c’est d’abord une coque en plastique souvent en ABS, un matériau rigide et qui présente une très bonne tenue aux chocs. Ces sièges, à l’instar des automobiles, font aussi l’objet de tests et doivent, tout du moins en Europe, répondre à des normes drastiques. Quant aux garnitures, elles doivent remplir deux rôles majeurs : garantir le meilleur confort possible et absorber partiellement les chocs en cas d’accident. Polystyrène, mousse de polyréthane sont de la partie, ce sont eux qui feront que bébé sera bien calé au fond de son trône et qu’il pourra y finir tranquillement sa nuit pour la grande tranquillité des parents. Calé, c’est bien le mot qui convient car pour remplir pleinement sa fonction sécuritaire, l’enfant doit être correctement maintenu dans le siège sans pour autant se sentir engoncé. Deux contraintes qui font la joie des fabricants qui semblent prendre un malin plaisir à proposer sans cesse de nouveaux modèles.

Comme Britax, l’inventeur du système D-Sip© : un anneau en plastique en forme de D qui entoure le siège. En cas de choc, la portière touchera d'abord l'anneau qui répartira l'énergie du choc dans toute la coque du siège, épargnant ainsi la tête de l'enfant.

Tel un pilote de course

Quel est le secret d’un bon siège auto ? Il est assez simple, le siège doit être solidaire du véhicule et l’enfant, solidaire du siège. D’où l’importance des harnais qui, en y regardant de près, ressemblent énormément à ceux qu’utilisent les pilotes de formule 1. Ils sont d’ailleurs conçus sur le même principe : une fibre de nylon tressée et un système d’ancrage en 5 points. Ce dernier retient lui aussi toutes les attentions car la réglementation l’impose, il doit être assez résistant pour maintenir l’enfant dans son siège tout en restant simple à ouvrir en cas d’évacuation d’urgence. Un vrai casse-tête !

Le fabricant Kiddy s’est lui affranchi des ceintures en mettant au point une sorte de bouclier en plastique mou capable de retenir l’enfant et d’absorber les chocs. Baptisé bouclier d’impact, ce système original se compose de polymères haute performance dont la structure en nid d’abeille est conçue pour s’écraser en absorbant l’énergie lors du choc. Le risque de lésions dangereuses de la colonne cervicale est ainsi significativement réduit car les forces libérées lors de la collision sont dirigées sur le bouclier d'impact qui évite que la tête de l'enfant soit projetée brusquement vers l'avant ou l'arrière. Ce bouclier qui a passé avec succès tous les tests remporte un vif succès car il est bien plus simple à mettre en place que les traditionnelles ceintures.

 

Clim automatique

Ça aussi c’est nouveau, les fabricants font de gros efforts pour améliorer le confort  de leurs sièges notamment lors des périodes de grandes chaleurs ou de grand froid. C’est ainsi que la nanotechnologie a fait son entrée dans les textiles des sièges bébé. Outlast a développé un nouveau matériau dit à changement de phase capable d'absorber, d'emmagasiner et de restituer la chaleur, afin d'obtenir une gestion optimale de l'humidité et de la température. Ces nouveaux polymères, gardés secret, sont encapsulés dans une enveloppe de plastique et ensuite directement apposés sur le textile. Ainsi si la température cutanée est trop élevée, la chaleur est absorbée ; si la température cutanée diminue, la chaleur emmagasinée sera restituée. En gros, bébé produit sa propre clim !

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