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Les plastiques retournent à l'école
Avec les fournitures scolaires et, surtout, les instruments d’écriture, l’industrie des matières plastiques a trouvé un débouché permanent où la diversité des polymères et leur performances techniques compte plus que les quantités à produire.
Les plastiques retournent à l'école
Les plastiques retournent à l'école

Une bonne note pour pour les plastiques à chaque rentrée

Le crayon sans bois prend des couleurs

Tous les parents le savent. En classe, le coloriage est l’activité la plus coûteuse car la plus funeste au matériel. Quelques semaines après la rentrée, peu de mines passent avec succès l’épreuve du taille-crayon. Et les enfants produisent bientôt plus de copeaux que de dessins.
Inutile donc d’investir dans des crayons de couleurs de « qualité artiste » sans être sûr de leur talent… Et, surtout, de leur délicatesse.
La plupart des enfants aimant néanmoins colorier, certains fabricants ont cherché la parade, à savoir des crayons fabriqués avec des matériaux moins rigides et donc moins cassant. Bref, des crayons sans bois à mine plus souple.

C’est Bic qui, après l’acquisition de la société Conté, est parvenu à mettre au point les polymères destinés aux quatre éléments du crayon de couleur : une mine de cire à base de polyéthylène, sa gaine en résine synthétique, le "bois" en polystyrène et le "vernis" extérieur correspondant à la teinte… 
Destinés en priorité aux activités éducatives ou aux loisirs des enfants, ces matériaux sont conformes à la norme européenne du jouet (EN71) qui garantit la non-toxicité des crayons en cas de mordillage. 
Mais le véritable tour de force ne tient pas seulement aux performances de chaque composant mais à leur compatibilité. Sur lui repose le procédé exclusif permettant d’associer ces matériaux de synthèse en une seule et même opération.

Les plastiques mettent la gomme

On a l’habitude de dire que « l’erreur est humaine » parce qu’elle est indispensable à l’apprentissage. C’est pourquoi la gomme qui permet d’effacer les erreurs et de corriger est aussi précieuse que le crayon. 
Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, la seule solution pour effacer les traits de mine de plomb ou de fusain était de frotter le support avec de la mie de pain.  La découverte du latex par Charles Marie de la Condamine apporte une première alternative. Pendant presque cinquante ans, cette gomme naturelle ne servira d’ailleurs qu’à effacer les traits de crayon.  Avant que la vulcanisation du latex n’autorise l’usage de gommes plus efficaces composées d’un mélange de caoutchouc, d’huile végétale et de pierre ponce.
Encore utilisées, ces gommes en caoutchouc  naturel ou synthétique sont désormais concurrencées par les gommes dites plastiques, à base de PVC ou d’autres copolymères dérivés de méthacrylate, réputées moins abrasives pour le papier.

Les rubans correcteurs : un sans-faute pour l'environnement

En Europe, où l’on écrit plutôt au stylo, les utilisateurs ont abandonné la gomme à encre aux effets abrasifs souvent désastreux, au profit des produits de correction applicables sur la ligne d’écriture. 
Les correcteurs liquides, apparus il y a une vingtaine d’années, ont vu leur usage se réduire malgré les efforts visant à réduire leur toxicité grâce, notamment, à l’introduction de solvants moins nocifs associés à des plastifiants plus couvrants. Le flacon de liquide correcteur, popularisé par la marque Tipp-Ex est désormais supplanté par les stylos correcteurs, à pointe métal ou plastique. Mais la dernière nouveauté, en la matière, est la correction sèche par application d’un ruban occultant. Destinée, à l’origine aux bureaux, cette technique a conquis, avec le public scolaire, plus d’un utilisateur sur deux.

Avec son dévidoir en polystyrène, son applicateur en polypropylène et son film polyester, ce correcteur à sec est le parfait exemple du produit innovant 100% plastiques mais néanmoins respectueux de l’environnement. Outre l’emploi de matières recyclées, de rigueur chez la plupart des fabricants, certains ont opté pour l’utilisation de recharges. Une manière de fidéliser l’utilisateur en jouant sur sa fibre écolo.

 

 

Rentrée éco-responsable : les plastiques font un carton

En matière de choix durable et économique, les cahiers avec une couverture plastifiée en polypropylène, plus résistant que le carton, sont sollicités cette année  car ils évitent d'acheter des protège-cahiers. Dans la même logique, les sacs à dos en polyester Eastpack, réputés pour leur solidité et leur résistance aux chocs en tout genre, vont pouvoir accompagner les écoliers pendant plusieurs années. Et Samsonite s'est associé à Dysney pour décliner une gamme de sacs-à dos, cartables, cartables trolley ..., aux couleurs des héros préférés des enfants, avec des personnages adaptés à tous les âges : Mickey, Minnie, Violetta, SpiderMan, Star Wars… 100% polyester, ils sont ergonomiques, légers, étanches et infatigables !

Avec des marques de papeterie misant de plus en plus sur des gammes respectueuses de l'environnement, stylos, feutres, marqueurs et surligneurs ... sont le plus souvent rechargeables et/ou fabriqués à partir de plastiques recyclés.
Une marque anglaise se distingue : sa gamme de crayons à papier RRR (Recycler, Réduire, Respecter) est fabriquée à partir de boîtiers de CD recyclés. Les crayons sont estampillés "Je suis recyclé, avant j'étais un boîtier de CD".

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