Traverses de chemin de fer Greenrail : un projet sur la bonne voie
Il est prévu d’y intégrer des dispositifs piézoélectriques et des capteurs permettant de récupérer l’énergie solaire pour la transformer en électricité ainsi que des dispositifs pour la transmission de données de sécurité.
Des traverses durables et intelligentes, une petite révolution dans ce secteur du monde ferroviaire qui n’a guère évolué depuis la nuit des temps ! Initialement en bois, elles ont été remplacées par le béton depuis cent ans, et n’ont plus bougé depuis. Avec leur lot de défauts … Importante source de bruits et de vibrations, elles nécessitent un entretien coûteux.
La mise en place des traverses Greenrail réduirait les coûts d’installation et de maintenance de 50% et le mélange de déchets plastique et de caoutchouc composant le revêtement des traverses permettrait de réutiliser jusqu’à 35 tonnes de ces matériaux pour chaque kilomètres de ligne de chemin de fer. Sachant qu’un kilomètre de ligne est composé de 1670 traverses et que le réseau ferroviaire de la plupart des pays européen se compte en milliers de kilomètres - l'Allemagne a elle seule compte plus de 41 000 km - le potentiel écologique et économique de cette nouvelle technologie saute aux yeux !
Pour l’heure, Greenrail a reçu un financement de 3,5 millions de subvention dans le cadre du programme européen Horizon 2020, puis a été sélectionné parmi les centaines de projets les plus innovants dans le monde. La technologie Greenrail est brevetée dans 148 pays et l’entreprise vient de signer un contrat avec l'américain SafePower1 pour l'industrialisation et la commercialisation de ses produits : de quoi lancer pour de bon Greenrail sur les rails !
Durables, résistantes, économiques et intelligentes, il semble bien que le monde des traverses ferroviaire se réveille !
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