Peinture magique ? Non: plastique
La peinture à l’huile, c’est plus difficile que la peinture à l’eau, mais c’est tout aussi fragile. La solution, c’est une peinture qui se répare toute seule. Un chercheur de l’Institut Beckman (à l’Université de l’Illinois) a mis au point cette petite merveille.
En observant comment la nature réparait ses propres créations, il a eu l’idée d’appliquer le même principe aux matériaux. C’est ainsi qu’est née la peinture auto-cicatrisante… et la société Autonomic Materials, chargée de la commercialiser.
On aimerait dire que ce fut aussi simple, mais en réalité il a fallu utiliser des techniques aux noms barbares : micro-encapsulation et système matériau microvasculaire. De quoi briller dans les dîners en ville. Surtout si on sait expliquer en quoi ça consiste… Il s’agit d’intégrer dans la peinture des micro-capsules en polyuréthane qui contiennent deux sortes de produits : des blocs de polymères (des plastiques, en d’autres termes) d’une part et un catalyseur d’autre part.
Lorsque la peinture est rayée, les micro-capsules éclatent et libèrent les composés chimiques qui se mélangent en une pâte qui comble les craquelures et régénère la peinture.
Le créateur, Scott White le bien nommé (White signifie Blanc en anglais) voit pour son produit de nombreuses applications : ailes d’avion, coques de bateaux, ponts… Et en plus, il estime que cela ne devrait pas être cher puisqu’on trouve les matériaux de base en abondance.
Pour en savoir plus
www.beckman.illinois.edu
www.autonomicmaterials.com