Beau jeu et Fracas: des bijoux de technologie
A chaque coupe d’Europe ou du monde, son ballon. Et à chaque ballon son petit nom ! Pour l’Euro 2016, ils sont deux ! Qu’ils se nomment Beau Jeu ou Fracas, son successeur pour la 2eme phase du tournoi, tous les regards sont tournés vers eux ! Comme « Brazuca », le ballon de la Coupe du monde 2014 au Brésil, « Tango 12 », celui de l’Euro 2012 en Pologne et Ukraine, ou nombre de ballons officiels des coupes ou championnats depuis 30 ans, « Beau Jeu » et « Fracas », les ballons officiels de l’Euro 2016 sont le fruit de la collaboration entre Adidas et Covestro. Et comme leurs illustres prédécesseurs depuis 1986, leur coquille extérieure est en polyuréthane, un revêtement spécial qui assure un contact optimal avec le pied du joueur et un très bon contrôle, quelles que soient les conditions météorologiques. A ceci près qu’en trente ans, ces ballons ont énormément évolué et sont devenus de véritables bijoux de technologies. Il aura fallu plus de 18 mois pour développer ces ballons officiels de l’Euro 2016, qui reprennent les meilleurs éléments de Brazuca – lui-même avait nécessité 2 ans de développement – en leur ajoutant une « French touch » avec leurs couleurs bleu-blanc-rouge et des améliorations au niveau de l’adhérence, de la trajectoire et de la visibilité. Comme lui, ils sont composés de six pièces de polyuréthane, mais avec des nouveautés : sur les cinq couches successives de polyuréthane d’épaisseurs différentes, une couche intermédiaire est faite d’une mousse avec des millions de sphères apportant une superbe élasticité et augmentant sa résistance aux chocs. Les ingénieurs et techniciens ont réussi à faire des ballons parfaitement ronds en juxtaposant par thermosoudure six faces carrées à arêtes courbes. Grâce à cette technique, les ballons n’absorbent pas l’humidité et ne s’alourdissent que de 1% en cas de pluie. Pour avoir des trajectoires maitrisées, la couche externe des ballons est faite de minuscules croisillons en polyuréthane sur un substrat spécial de polyester-coton. Pour éviter que les ballons ne « planent », de minuscules aspérités perturbent la trainée dans l’air et permettent aux joueurs, adroits sur coups francs bien placés, de faire tourner les ballons sur eux-mêmes et d’atteindre la lucarne du but en trompant le gardien. Une chose est sûre : quel que soit le résultat de la compétition, il y a du Beau Jeu à l’Euro, Fracas le démontre avec brio !