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Les plastiques ont la forme olympique
De plus en plus présentes dans les infrastructures sportives, les matières plastiques ne répondent pas seulement aux exigences de base des équipements : la sécurité des athlètes et du public, la conformité aux normes sportives, l’amélioration des performances… elles contribuent également à les rendre attractifs et utiles, plus longtemps, pour la collectivité.
Les plastiques ont la forme olympique
Les plastiques ont la forme olympique

Les plastiques, champions en salle, dans toutes les disciplines

L'élasticité, la clé du succès

Plus ancien revêtement sportif naturel, le linoléum s’est imposé dans le domaine du sport, depuis le milieu du XIXe siècle. Invention de Frederick Walton, ce polymère composé de liège, de jute, de résine et d’huile de lin, est 100% naturel. Le linoleum ne comporte qu’une couche unique évitant ainsi le risque de séparation d’un feuilleté polymérisé et peut ainsi supporter de lourdes charges. 

À partir des années 1970, se sont développés des revêtements synthétiques en polyuréthane (PUR), principalement, et notamment en PUR thermoplastiques (TPU). Autorisant un grand choix de couleurs et la polyvalence, ces sols souples à déformation ponctuelle ont largement supplanté les revêtements à déformation répartie, comme les parquets. Plus besoin ainsi de multiplier les infrastructures sportives !

Ces revêtements souples s’adaptent à toutes les disciplines et peuvent même se transformer, le temps d’une soirée, en salle de réception et supporter les chaussures à talons ! 

Seule, la Fédération Internationale de basket-ball reste intransigeante. Refusant les sols à déformations ponctuelles, elle exige du parquet massif, recouvert néanmoins d’un film polymérisé.

Moins de bobos dans les gymnases et les dojos

Obsolescence et vétusté des salles de sport, voilà des mots que vous ne risquez plus d’entendre. Désormais, les infrastructures en dur ne sont plus qu’un contenant propice aux réaménagements. Les nouveaux sols sportifs interchangeables se retournent et se transforment au gré des besoins et des envies. Les systèmes d’accroches sont variables : façon puzzle pour des tapis de gym encastrables ou à bandes velcro !
Quels que soient les arts martiaux, taekwondo, karaté ou judo, les tatamis en mousse de polyéthylène ou de polyuréthane, recouverts de PVC, absorbent tous les coups et les chutes. Et avec les traitements antidérapants, désormais, même pour la lutte ou l’escalade, on minimise les accidents !

Par-delà l’exigence de confort et de sécurité, d’autres innovations méritent l’attention. Avec l’adjonction d’argent colloïdal, fini les dojos aux odeurs de pieds !
Parfaitement adapté aux personnes allergiques, cet additif pour tapis de gymnastique empêche également la croissance des nombreux virus, bactéries et champignons !

Des tapis «verts» pour gagner sur tous les tableaux

Les sports d’intérieur sont une véritable aubaine pour prolonger la vie des matériaux polymères hors d’usage. Les textiles techniques de couverture des infrastructures ouvertes sont aisément réutilisables en tapis de sol et autres tatamis. 

La mousse de polyuréthanne (PUR) des sièges de voiture peut, elle aussi, avoir une nouvelle vie.  Mélangée à de la colle, elle est recyclée dans les couches de protection de revêtements sportifs. Sachant qu’en moyenne une voiture donne 8 kg de mousse recyclable, les débouchés pour les mousses de PUR laissent entrevoir de belles opportunités.

La sécurité des piscines repose sur les résines

Le centre aquatique de Londres est l’une des six infrastructures pérennes réalisées pour les Jeux Olympiques. Il s’inscrit dans le projet de rénovation urbaine de Londres. Les acteurs de ce projet ont donc veillé à ce qu’il soit doté d’équipements performants et durables, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Les 425 mètres linéaires qui bordent les bassins de compétition et ceux dédiés aux plongeons et à l’entraînement sont revêtus de caillebotis latéraux en polyéthylène, traités pour résister à la corrosion et aux produits chimiques.

Les nouveaux matériaux pour piscines font aujourd’hui également l’objet de traitements antibactériens. Pour les centres qui accueillent des scolaires, souvent porteurs de verrues plantaires, ils sont ainsi devenus un produit de premier choix !

Pour les bordures et bassins et les plongeoirs, la résine éthylène-propylène-diène monomère (EPDM) est encore la meilleure alliée en matière d’étanchéité et pour éviter de glisser. 

Grâce à cet élastomère étanche très durable aux propriétés antichute, les plongeurs devraient éviter le plat !

 

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